La France qui avait voté pour le renouvellement des sanctions au Conseil de sécurité contre la République Démocratique du Congo (RDC), donne encore de la voix en exprimant son soutien à la demande de la RDC de réduire l’obligation de notification lors de l’achat des armes.
Son ambassadeur Bruno Aubert l’a déclaré ce lundi à Kinshasa, après l’entretien entre le ministre congolais de la Défense nationale Gilbert Kabanda et le président de la commission Défense nationale et Forces Armées de l’Assemblée nationale française en séjour au pays.
Au sortir de l’audience qui a tourné autour de la coopération militaire entre les deux pays, l’ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert a déclaré que son pays a obtenu la réduction considérable des obligations de notification.
« Nous avons accédé, nous avons soutenu la demande de la République Démocratique du Congo, de réduire l’obligation de notification… nous avons soutenu et nous avons obtenu un allègement considérable de l’obligation de notification lors de l’achat d’armements. Je le répète, la RDC n’est pas sous embargo, elle est absolument libre de se procurer en armements comme elle le souhaite. Nous avons obtenu, c’était le souhait de Kinshasa, de réduire considérablement ces obligations de notification, qui demeurent pour une catégorie très limitée d’armements », a dit à la presse Bruno Aubert.
Pour le président de la Commission Défense nationale et Forces armées de l’Assemblée nationale française, son pays apporte un appui multiforme à la RDC, notamment dans le domaine militaire.
« Appuyer les établissements de formation ici au Congo, l’école de guerre, former les bataillons jungles, je crois qu’il y a déjà eu deux bataillons qui ont déjà été formées, c’est des bataillons qui vont être très opérationnelles, seront équipées et vont être projetées là où c’est nécessaire pour ramener l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire congolais », a-t-il dit.
Gilbert Kabanda a défini le nouvel agrégat de la coopération militaire avec la France, partenaire de la RDC.