Invalidée à l’Assemblée nationale pour absentéisme, la présidente du Mouvement pour la cohésion nationale (MCN) et cadre du FCC, Marie-Ange Mushobekwa qui conteste le motif de son invalidation par un recours introduit au bureau de l’Assemblée nationale, dénonce une main noire.
« La commission spéciale et temporaire réactivée il y a deux semaines supposée réexaminer mon recours a été étouffée juste après sa première réunion. Il y a une main noire », indique madame Mushobekwa sur les réseaux sociaux, utilisant ainsi l’expression « main noire » devenue populaire en RDC depuis son utilisation par Félix Tshisekedi dans une interview avec France-Médias Monde.
Marie-Ange, qui avait déjà accusé en juin dernier, la présidence d’être à la base de son invalidation, se dit présentement être victime de répression, d’intolérance et d’acharnement politique. « Il y a 30 jours j’avais adressé un courrier de rappel au Président de l’Assemblée Nationale concernant mon recours introduit depuis 4 mois sur mon invalidation arbitraire. Le courrier est resté sans réponse jusque là. Je suis victime de répression, d’intolérance et d’acharnement politique. Je réclame Justice ».
Pour rappel, un rapport de la commission mise en place pour statuer les cas des députés absentéistes, était à la base il y a quelques mois, de l’invalidation des députés Adolphe Muzito, Mova Sakania, Marie-Ange Mushobekwa, Papy Nyango et Luc Mulimbalimba.