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RDC : « Si la force régionale cantonnée à Goma, n’arrive pas à nous soutenir contre l’agresseur, il faut une décision qui s’impose », Christophe Mboso.

A l’issue d’une réunion avec des officiers de l’Etat-major des forces armées de la RDC conduits par le ministre de la Défense et Anciens combattants, Gilbert Kabanda, le président de l’Assemblée Nationale a estimé que face à la force régionale de l’EAC, il faut une décision qui s’impose si elle ne peut soutenir la RDC contre ses ennemis.

« Nous saluons l’adhésion du pays a la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). La configuration géographique de notre pays exige que nous puissions adhérer à beaucoup d’organisations sous régionales, la sécurité de notre pays en dépend. Ce n’est donc pas une mauvaise chose« , a expliqué le président Mboso.

« Cependant, ajoute Christophe Mboso, s’agissant des forces régionale cantonnées à Goma; au nom de la représentation nationale, nous demandons au commandant suprême des Forces armées que si dans un délai raisonnable, ces forces n’arrivent pas à nous soutenir contre l’agresseur et qu’elles se complaisent a soutenir ou aider nos ennemis, de prendre la décision qui s’impose. Notre pays doit s’assumer », a-t-il affirmé.

Selon le président de l’Assemblée Nationale, ce n’est plus le’ moment de « laisser le chef de l’État seul travailler. Nous soutenons les bons éléments de nos forces armées, ceux qui trouvent qu’ils ne peuvent pas rendre service aux Forces armées, qu’ils en tirent toutes les conséquences » a-t-il martelé d’un ton ferme.

Arrivés dans l’Est de la République démocratique du Congo pour éradiquer les groupes armés dont le M23, les éléments de la Force régionale sont aujourd’hui accusés d’inaction face aux rebelles du M23. Ils sont même soupçonnés par certaines branches de la société civile, d’être de mèche avec le M23; c’est ce qui explique l’organisation de violentes manifestations à Goma, en début de semaine pour exiger leur départ.

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