Plusieurs députés nationaux proposent la convocation d’une session extraordinaire au Parlament pour parler de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo. Le député national Eliezer Ntambwe a estimé jeudi que cette session doit passer en revue les accords et traités signés avec d’autres pays, en vue de lancer la dérwandarisation des institutions de la RDC.
« la convocation d’une session extraordinaire est plus qu’importante dans la mesure où la situation actuelle de notre pays nécessite la contribution et la participation de tout le monde. Voilà pourquoi j’ai été contre le vote de la loi d’habilitation que nous avions voté (…) Il s’agit d’une guerre d’agression ; il ne s’agit pas d’une rébellion, moins encore d’une insurrection. C’est une agression. A des périodes comme celle-ci, nous devrions réfléchir sur la décision à prendre. Vous avez entendu le président de l’Assemblée nationale, il recommande au président de la République de prendre une décision, il le dit à titre individuel, alors que c’est une décision qui devrait être prise par la chambre basse du Parlement », a-t-il dit.
Pour dérwandariser les institutions, M. Ntambwe veut que soient revisités les accords et traités conclus avec d’autres pays.
« nous voulons participer, revisiter les accords qui ont été signés, surtout les accords militaires qu’on avec d’autres pays. On a beaucoup de forces sur le sol congolais, et les accords signés par le régime passé, on ne sait pas le contenu. Voilà pourquoi nous avons à titre personnel, estimé qu’il fallait lancer la dérwandarisation des institutions ; cela ne peut être possible qu’à travers la revisitation des accords qui ont été signés avec d’autres pays sur le plan militaire », a expliqué l’élu de Lukunga.
Il faut rappeler que plusieurs élus signent depuis quelques jours, une pétition pour que soit convoquée urgemment une session extraordinaire au Parlement, afin de débattre sur la situation de l’Est du pays, où le M23 soutenu par l’armée rwandaise, pose énormément des problèmes qui inquiètent la sécurité nationale.