Lors de la réunion du Conseil des ministres ce vendredi 21 juin, le président Félix Antoine Tshisekedi a rappelé son engagement à redynamiser l’évaluation des performances des entreprises du Portefeuille de l’État. Il a souligné la nécessité de revoir les contrats de performance des mandataires afin de mieux répondre aux défis financiers, techniques et opérationnels auxquels ces entreprises sont confrontées.
Se référant à sa communication lors de la 96e réunion du Conseil des ministres en avril 2023, le président Tshisekedi a exprimé ses préoccupations quant à l’efficacité du modèle actuel d’évaluation des performances. En exécution de son instruction, la ministre du Portefeuille avait évalué les entreprises sur la base des chiffres d’affaires, de la valeur ajoutée et des résultats nets pour l’exercice 2023. Cependant, cette méthode a montré ses limites, car elle ne s’appuyait sur aucun plan de redressement ou plan stratégique.
Pour remédier à cette situation, le chef de l’Etat a souligné la nécessité d’organiser des états généraux des entreprises du Portefeuille de l’État. Cette initiative vise à poser un diagnostic précis de chaque entreprise et à proposer des plans de redressement avec des objectifs à court, moyen et long terme. Ces plans permettront de signer avec chaque mandataire un contrat de performance adapté aux spécificités et aux défis de chaque entité.
Le président Tshisekedi a insisté sur le rôle crucial des entreprises du Portefeuille dans l’économie nationale, les considérant comme la colonne vertébrale de l’activité économique et industrielle du pays. Il a chargé la ministre du Portefeuille, ainsi que les ministres sectoriels concernés, de se pencher sur cette question et de proposer des solutions concrètes dans un délai de 30 jours. La coordination de ces efforts sera assurée par la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.