Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), a récemment partagé une analyse sur la situation interne du parti présidentiel en République Démocratique du Congo (RDC), l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Dans un tweet, Katende a mis en lumière les luttes intestines qui minent le parti, décrivant une scène où les ambitions personnelles et les rivalités prennent le pas sur l’amélioration de la gouvernance.
« Tu as trop mangé, laisse nous la place qu’on mange aussi »
La métaphore utilisée par Katende pour décrire la lutte au sein de l’UDPS est éloquente. Il ne s’agit pas, selon lui, d’une quête pour améliorer la gouvernance du parti ou du pays, mais plutôt d’une bataille de pouvoir où les factions internes se disputent les ressources et les privilèges. Cette affirmation sous-entend un profond malaise et une compétition malsaine entre les membres du parti, chacun cherchant à bénéficier de sa position.
Conséquences sur l’UDPS et la gouvernance du pays
M. Katende prédit que quelle que soit la solution qui sera trouvée pour résoudre ces conflits internes, l’UDPS en sortira affaibli. Cette fragilisation du parti pourrait avoir des répercussions négatives sur la gouvernance du pays, le président Félix Tshisekedi étant issu de ses rangs. L’instabilité interne pourrait en effet se traduire par une gouvernance moins efficace, entravant la mise en œuvre des politiques publiques et affaiblissant la confiance du public dans les institutions.
Katende pense également que les troubles actuels au sein de l’UDPS sont symptomatiques de ce qui pourrait advenir après la fin du mandat de Félix Tshisekedi. Si les conflits internes ne sont pas résolus de manière constructive, le parti risque de se retrouver encore plus divisé et affaibli, ce qui pourrait ouvrir la voie à des bouleversements politiques majeurs en RDC.