La Première ministre de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est inclinée ce jeudi devant la dépouille de Hugo Mwanza wa Mwanza, Secrétaire général adjoint du Gouvernement, lors de la cérémonie d’inhumation qui s’est tenue au cimetière Kimberly Memorial, situé à l’ouest de Kinshasa.
Dans un communiqué officiel, la Primature a souligné l’importance de la contribution de M. Mwanza au sein du gouvernement, en déclarant : « Hugo Mwanza wa Mwanza partageait sa riche et longue expérience dans les préparatifs du séminaire du gouvernement. Cette activité avait pour principal objectif de diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique, en misant sur la cohésion et la solidarité du gouvernement. »
Avant son inhumation, une cérémonie de recueillement s’est déroulée à l’hôpital du Cinquantenaire, en présence de sa famille, de plusieurs membres du gouvernement, ainsi que d’amis et de connaissances. Né le 1er avril 1960 à Tshibala, dans le Kasaï central, Hugo Mwanza wa Mwanza était un éminent professeur et titulaire d’un doctorat en Sciences géographiques de l’Université Libre de Bruxelles.
Expert reconnu en évaluation des projets de développement pour la Coordination Nationale de la Coopération au Développement (CNCD), M. Mwanza a également joué un rôle politique significatif. En tant que cadre actif du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) depuis Bruxelles, il a participé au Dialogue inter-congolais en 2002 à Sun City, en Afrique du Sud, ainsi qu’aux négociations politiques nationales, notamment lors de l’accord AFDL-PALU en 2007.
En 2007, Antoine Gizenga l’a nommé Directeur de cabinet adjoint, chargé des questions stratégiques, techniques, environnementales et de Reconstruction Nationale, fonction qu’il a exercée jusqu’en octobre 2008. Par la suite, il a été nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement, poste qu’il a occupé jusqu’à son décès, gérant successivement les questions administratives puis socioculturelles au sein de la Commission interministérielle permanente.
Hugo Mwanza wa Mwanza laisse derrière lui un héritage indélébile au sein du Gouvernement et dans le domaine de la coopération au développement. Sa disparition constitue une grande perte pour la nation.