RDC : Le Comité opérationnel national du Projet 145 Territoires évalue l’avancement des travaux

Près d’une dizaine de ministres du gouvernement central ont activement participé à la troisième réunion ordinaire du Comité opérationnel national (CONA) du Projet 145 Territoires (PDL-145T), sous la présidence du ministère du Plan. La réunion s’est tenue au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa et a été consacrée à l’évaluation de l’avancement des travaux de ce programme ambitieux, selon un communiqué du ministère du Plan.

Le ministre du Plan, Guylain Nyembo, a indiqué que cette réunion avait trois objectifs majeurs. Tout d’abord, l’accélération de la mise en œuvre du volet 1 du projet, qui concerne la construction d’écoles, de centres de santé et de bâtiments administratifs, afin d’éviter des coûts supplémentaires liés à d’éventuels retards de financement. Ensuite, il s’agissait d’envisager le lancement du « volet route » pour réduire les coûts logistiques élevés, causés par le transport des matériaux et des équipements. Enfin, une feuille de route devait être proposée pour le lancement rapide des autres composantes et volets du programme.

« Le Projet 145 Territoires s’inscrit non seulement dans le cadre du Plan national stratégique de développement, mais aussi dans les six piliers du programme gouvernemental, destinés à concrétiser la vision du Chef de l’État pour les cinq prochaines années », a rappelé Guylain Nyembo lors de son intervention.

Progrès notables et défis

Les trois agences d’exécution du projet, à savoir le PNUD, le BCeCo et le CFEF, ont tour à tour présenté l’état d’avancement des travaux prévus dans le volet 1 du PDL-145T. Selon leurs rapports, 824 écoles primaires ont été construites et équipées sur les 1.198 prévues, 528 centres de santé ont été érigés sur 788 prévus, et 91 bâtiments administratifs ont été construits sur les 145 attendus.

Cependant, les agences ont souligné plusieurs contraintes qui ralentissent l’avancement des travaux, notamment des difficultés financières, des conditions climatiques défavorables et l’accès difficile à certains sites. Malgré ces obstacles, elles ont assuré que les infrastructures restantes seront achevées d’ici fin 2024, à condition que les financements nécessaires soient débloqués conformément au calendrier du projet.

Le Comité technique de suivi du Projet 145T (CTSP) a, quant à lui, mis l’accent sur l’importance de l’amélioration de la qualité et de la régularité du financement, ainsi que sur la nécessité d’assurer l’accès à l’eau potable dans les écoles, centres de santé et bâtiments administratifs construits.

Géo-référencement : un outil essentiel pour le suivi

Le Vice-premier ministre Guylain Nyembo a également insisté sur l’urgence de mettre en œuvre la quatrième composante du projet, portant sur le géo-référencement. Il a souligné que cet outil numérique serait crucial pour un suivi-évaluation efficace du PDL-145T. « Cet outil permettra un contrôle rigoureux de la mise en œuvre du projet, tout en offrant une fluidité des données qui facilitera la coordination entre les différentes structures du cadre institutionnel du programme et les ministères sectoriels », a-t-il déclaré.

La réunion a vu la participation des ministres d’État en charge de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, des Infrastructures et Travaux publics, de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, du Développement rural, du Budget (représenté), ainsi que des ministres des Finances, de la Communication et des Médias. Également présent, le Conseiller principal en charge des Infrastructures à la Présidence de la République.

La participation active de ces ministres à la réunion souligne l’importance stratégique du PDL-145T pour le gouvernement, ainsi que la forte volonté de s’approprier ce programme phare, cher au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

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