L’île Idjwi, située dans la province du Sud-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, a été au centre de l’attention ce samedi à Bugarula lors de l’ouverture de la 3ème édition du festival « Matumaini, touristique ». Cet événement, axé sur le tourisme, l’art et les sports, vise à mettre en valeur les opportunités uniques qu’offre cette île de 310 km², la plus grande de la RDC et la deuxième plus grande en Afrique après Madagascar.
Didier M’pambia Musanga, ministre du Tourisme, a souligné l’importance de cette édition en déclarant : « Cette 3ème édition du festival Matumaini, axée sur le tourisme, l’art et les sports, offre l’opportunité de mettre en lumière les richesses culturelles, touristiques et naturelles de l’île d’Idjwi. » Il a décrit Idjwi comme un « trésor caché, une perle au milieu des eaux », en raison de ses paysages pittoresques, de sa faune et de sa flore uniques, ainsi que de ses traditions ancestrales.
L’île Idjwi abrite notamment le singe bleu, une espèce endémique qui symbolise la biodiversité de l’île et témoigne de l’engagement de la RDC envers la protection de son environnement. « Je m’engage à promouvoir un tourisme responsable et respectueux de l’environnement, la préservation de la nature à Idjwi, la préservation de la Réserve naturelle de Nyamusisi, la protection du singe bleu, et la promotion d’un tourisme responsable », a promis le ministre du Tourisme lors de son discours inaugural.
Le festival « Matumaini, touristique » s’inscrit également dans une vision plus large du gouvernement, qui voit le tourisme comme un levier essentiel pour l’économie du pays. Didier M’pambia a réaffirmé cet engagement, soulignant que le développement du tourisme à Idjwi contribuera à l’épanouissement de ses habitants et au développement durable de la région.
La visite du ministre dans l’est du pays s’inscrit dans le cadre du projet « Villages touristiques », un projet ambitieux visant à promouvoir le tourisme en RDC. Ce projet s’aligne sur la vision du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, de diversifier l’économie nationale et de permettre l’émergence d’une classe moyenne forte sur l’ensemble du territoire congolais.