Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a pris une mesure audacieuse ce vendredi en ordonnant à tous les services compétents de réquisitionner les machines présentes sur les sites miniers afin de les utiliser en priorité pour la réhabilitation des infrastructures routières dans les zones d’exploitation. Cette décision a été annoncée par la Cellule de Communication du Gouvernorat, marquant une étape importante dans les efforts du gouvernement provincial pour améliorer les conditions de vie des habitants et encourager le développement économique local.
Le gouverneur Purusi a également exigé que la société minière SAKIMA s’acquitte de ses dettes envers la province dans les plus brefs délais. SAKIMA doit à la province une somme de 2,6 millions de dollars sur les 4 millions de dollars que l’ensemble des sociétés minières doivent au Sud-Kivu. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de garantir que les entreprises minières respectent leurs engagements financiers envers la province.
Dans son discours, Jean-Jacques Purusi a tenu à exprimer sa gratitude envers les coopératives et sociétés minières qui ont respecté les engagements définis dans les cahiers de charge. Il a souligné qu’en moins de 50 jours, grâce à une détermination sans faille pour remettre de l’ordre dans le secteur minier, la province du Sud-Kivu a réussi à recouvrer 500 000 dollars américains, une somme considérable qui semblait inatteignable il y a encore peu de temps. Cette performance démontre, selon l’autorité provinciale, l’importance du respect strict du code minier pour le développement harmonieux et durable de la province.
En renforçant la supervision et l’application des lois minières, le gouverneur Purusi réaffirme son engagement à utiliser les ressources naturelles de la province pour le bénéfice de tous ses habitants, et à promouvoir une gestion responsable et transparente des activités minières. Ces mesures devraient également contribuer à améliorer les infrastructures routières, cruciales pour l’acheminement des biens et le déplacement des populations dans cette région stratégique de l’est de la République Démocratique du Congo.