Un élu national a lancé un appel à la vigilance pour lutter contre le Mpox à Mbandaka, dans la province de l’Équateur, située au nord-ouest de la République démocratique du Congo. Cet appel a été lancé dimanche, lors d’un entretien avec l’Agence Congolaise de Presse (ACP).
« J’invite la population à faire preuve de vigilance. Si un proche présente des signes de Mpox, il est crucial de l’emmener au centre de santé. Nous devons également respecter les mesures d’hygiène pour stopper la propagation de cette épidémie », a déclaré le député national Désiré Iwolo, élu de Mbandaka.
Il a ajouté : « Nous sommes arrivés avec une délégation du ministère national de la Santé en provenance de Kinshasa, venue enquêter sur le Mpox. Elle se rendra à Bikoro, puis reviendra dans les zones de santé de Wangata et Mbandaka. Le gouvernement a débloqué des fonds pour lutter contre le Mpox. »
Le député Iwolo a aussi souligné l’importance de la vaccination : « En tant que leaders d’opinion, nous devons combattre les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux qui prétendent que le vaccin contre le Mpox nuirait à la population. C’est faux. Ce vaccin n’a pas été conçu pour nous décimer ; en tant qu’élu, je vous assure que le vaccin est un moyen efficace pour combattre cette épidémie. Dès l’arrivée du vaccin à Mbandaka, j’encourage la population à se faire vacciner pour freiner la propagation de la maladie. »
Dans la province de l’Équateur, l’épidémie de Mpox a progressé de manière significative, avec 784 cas confirmés à la 34e semaine. Selon les sources sanitaires, le taux de létalité reste élevé en raison du non-respect des mesures d’hygiène par la population, ainsi que de la diffusion de fausses informations concernant l’existence de la maladie et les moyens de prise en charge des malades.
La province de l’Équateur est considérée comme un foyer de l’épidémie de Mpox, où certains guérisseurs traditionnels affirment pouvoir soigner la maladie avec des feuilles de manioc et d’autres plantes médicinales, une pratique déconseillée par les professionnels de santé.