Site icon Congo Inter

RDC – Révision constitutionnelle : Kamerhe calme le débat et soutient l’approche du chef de l’État

À 48 heures du discours attendu du Président Félix Antoine Tshisekedi devant le Parlement réuni en Congrès, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, a clarifié sa position sur la révision constitutionnelle. Après une rencontre avec le chef de l’État, Kamerhe a exprimé son adhésion à l’idée de créer une commission interdisciplinaire pour réfléchir sur la question, conformément à l’article 218 de la Constitution.

Pour Vital Kamerhe, évoquer la révision de la Constitution n’est pas un sujet tabou. « C’est dans la Constitution, à l’article 218, où l’on prévoit le mode de sa révision. Sont habilités à prendre une telle initiative, au numéro 1, c’est indiqué le Président de la République; au numéro 2, c’est le gouvernement réuni en Conseil des ministres; au numéro 3, c’est chacune des chambres du Parlement par la moitié de sa composition, c’est-à-dire la moitié des députés, la moitié des sénateurs; au numéro 4, c’est la population congolaise par une pétition de 100 000 personnes.», a-t-il rappelé. Il a également souligné que cette réflexion, initiée par le Président Tshisekedi, sera menée par une commission composée de toutes les forces politiques et vives du pays.

Kamerhe a dénoncé les spéculations et les jugements prématurés concernant cette initiative : « Certains préfèrent aller trop vite en besogne, mais le Président n’a demandé cela à personne. Il a seulement indiqué qu’une commission constitutionnelle multidisciplinaire serait mise en place pour réfléchir. »

Vital Kamerhe était jusqu’alors l’un des rares leaders de l’Union sacrée à ne pas s’être prononcé sur cette question. Avec cette déclaration, le président de l’UNC rejoint les figures comme Augustin Kabuya, Christophe Mboso, Sama Lukonde, Jean-Pierre Bemba et Modeste Bahati, qui ont déjà affiché leur soutien à l’initiative présidentielle.

Cette prise de position consolide l’approche inclusive souhaitée par le chef de l’État, alors que la question de la révision constitutionnelle continue de susciter débats et attentes au sein de la classe politique et de la société civile.

Quitter la version mobile