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L’Université de Lubumbashi en grève sèche et illimitée : Les assistants et chefs de travaux rejoignent le mouvement

Après les professeurs, c’est au tour des assistants et des chefs de travaux de l’Université de Lubumbashi (UNILU), située dans la province du Haut-Katanga, au Sud-Est de la République Démocratique du Congo, de lancer un mouvement de grève sèche et illimitée. Ce personnel scientifique, à travers une déclaration faite ce lundi, exige des réformes urgentes au sein de cette institution universitaire publique, notamment la mécanisation de son personnel et la révision des grades.

Dans une déclaration officielle, l’Alliance du personnel scientifique du Congo de l’Université de Lubumbashi (APSCICO-UNILU) a annoncé la grève, soulignant qu’elle ne serait levée que si le gouvernement congolais répond aux revendications de l’ensemble du personnel scientifique. Parmi les exigences figurent : la mécanisation du personnel scientifique, la révision des grades, l’octroi d’une prime de recherche, le paiement des arriérés de salaires pour l’année 2023 (qui s’étendent sur 8 mois), l’élaboration d’une nouvelle grille barémique, et la mise en place d’un Comité de suivi des accords de Bibwa 2 par arrêté ministériel. Le chef des travaux Jean Bosco Kaomba Mutumba a précisé ces points dans sa déclaration.

Cette grève touche non seulement l’Université de Lubumbashi, mais également l’Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi, ainsi que l’Association du corps académique et scientifique de l’Université de Lubumbashi (ACASUL), qui rassemble les professeurs. À cette occasion, les assistants et chefs de travaux de l’UNILU se joignent à la démarche syndicale nationale, qui vise à faire pression sur le gouvernement congolais pour qu’il respecte les accords de Bibwa 2, signés il y a quelques années.

Les enseignants de l’Université de Lubumbashi, soutenant cette action menée par le banc syndical national de l’enseignement supérieur et universitaire, appellent le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour répondre à leurs attentes et garantir une meilleure condition de travail et de rémunération pour le personnel scientifique.

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