Le mercredi 8 janvier, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les miliciens locaux « Wazalendo », ont repris le contrôle de Masisi-Centre, chef-lieu du territoire de Masisi, situé dans la province du Nord-Kivu. Cette victoire intervient après de violents combats contre les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise. Quelques jours plus tôt, le 4 janvier, les rebelles avaient pris possession de Masisi-Centre, ainsi que d’autres localités stratégiques telles que Katale et Lushebere.
Un tournant dans le conflit
La reprise de Masisi-Centre représente une avancée majeure pour les forces loyalistes. L’administration territoriale, située dans cette zone clé, est désormais sécurisée. De plus, le principal hôpital public de Masisi-Centre, essentiel pour soigner les blessés, est à nouveau sous contrôle des FARDC et pleinement opérationnel.
Au lendemain de cette reconquête, l’armée s’attelle à consolider ses positions pour prévenir d’éventuelles contre-offensives des rebelles. Cette victoire marque un tournant dans le conflit et redonne espoir à la population locale, qui aspire à la paix après des mois de violences.
Réactions à Kinshasa : un regain d’espoir
À Kinshasa, cette victoire militaire a été saluée avec enthousiasme, d’autant plus qu’elle coïncide avec la réunion du Conseil supérieur de défense, présidée par le Chef de l’État. Cette réunion stratégique fait suite à la récente passation de commandement au sein de l’état-major des FARDC, témoignant de la volonté du gouvernement de renforcer ses capacités militaires.
Le gouvernement congolais promet une montée en puissance des FARDC afin de libérer l’ensemble des territoires encore sous occupation du M23. Les autorités affichent leur détermination à restaurer l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC.