La situation à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), inquiète la communauté internationale. Les ambassades des États-Unis et de la France ainsi que le ministère des Affaires étrangères britannique ont appelé, vendredi 24 janvier, leurs ressortissants à quitter la ville en raison de la détérioration rapide de la situation sécuritaire.
Un appel à l’évacuation
Dans des communiqués officiels publiés en ligne ou relayés par email, les trois pays recommandent à leurs citoyens de quitter Goma « tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts ». Cette alerte intervient alors que la ville est de plus en plus encerclée par les combats opposant le groupe armé antigouvernemental du M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC).
L’ambassade de France à Kinshasa a publié un message appelant la communauté française à se « mettre à l’abri et quitter Goma temporairement par voie terrestre au plus tôt ». Elle recommande également de consulter régulièrement son site officiel pour suivre l’évolution de la situation.
Une sécurité de plus en plus précaire
L’ambassade des États-Unis à Kinshasa a souligné l’augmentation de la violence dans la région de Sake, près de Goma, et le risque accru d’insécurité. Elle a mis en garde contre des pannes d’Internet et une augmentation des points de contrôle de sécurité dans la ville et à proximité de la frontière rwandaise.
Dans son message, l’ambassade américaine conseille aux citoyens américains présents à Goma de réviser leurs plans de sécurité personnels, de s’assurer que leurs documents de voyage sont à jour et de préparer des effets personnels facilement transportables. L’institution précise cependant qu’aucune assistance gouvernementale pour une évacuation coordonnée n’est prévue pour ses ressortissants en raison des restrictions de déplacement imposées aux personnels américains dans cette zone.