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RDC : Plusieurs journalistes attaqués lors de la couverture des déplacements massifs à Nyiragongo et Masisi

  • RDC

Les affrontements violents entre les FARDC, soutenues par les Wazalendo, et les combattants du M23, appuyés par les RDF, continuent de déstabiliser la région de Nyiragongo et Masisi, près de Goma. Ce dimanche 26 janvier, plusieurs journalistes en mission pour couvrir la situation des déplacés ont été agressés lors de leur travail sur le terrain.

Trois journalistes de Sky News, un reporter de RFI/AFP et un journaliste de Sake FM ont été attaqués à Kihisi, dans le territoire de Nyiragongo, par un groupe de personnes non identifiées. Alors qu’ils rapportaient l’exode massif des populations fuyant les combats, les journalistes ont été violemment pris à partie par un groupe de jeunes. Des équipements essentiels, tels qu’une caméra et deux téléphones, ont été volés lors de l’attaque. En outre, plusieurs journalistes ont été battus, bien que leurs vies ne soient pas en danger.

Une tentative d’assassinat évitée de justesse

Dans un autre incident survenu à Kiheru, toujours dans le territoire de Nyiragongo, deux journalistes, Samuel Abiba de Go FM et TD-Jack, ont échappé de peu à une tentative d’assassinat. Attaqués par des jeunes se présentant comme membres des groupes d’autodéfense Wazalendo, les deux journalistes ont été dépouillés de leurs équipements, sacs et porte-documents. Malgré les menaces de mort, ils ont réussi à s’échapper sains et saufs.

« Nous ne faisons que notre travail, mais dans ces conditions, il devient presque impossible de continuer. Nous avons besoin de soutien pour récupérer notre matériel et pour que justice soit faite », a déclaré Samuel Abiba de Go FM après l’attaque.

Un appel à l’aide lancé par les victimes

Les journalistes agressés ont lancé un appel urgent à l’aide, sollicitant le soutien de l’organisation Journalistes en Danger (JED) et d’autres groupes de défense des droits des journalistes. Ils demandent non seulement la récupération de leur matériel volé, mais également des garanties pour leur sécurité, afin qu’ils puissent continuer à exercer leur profession dans des conditions plus sûres.

Cette série d’attaques contre des journalistes met en lumière les dangers croissants auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans une région déjà marquée par des violences incessantes.

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