Au sein de Lamuka, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ne parlent plus le même langage. Dans un communiqué publié ce vendredi 31 mars, Martin Fayulu affirme que M. Muzito s’était retiré et ne lui reconnaît pas le pouvoir d’engager la plateforme Lamuka.
Tout est parti de la création au sein de Lamuka, d’une commission électorale et de lutte contre la fraude électorale « CSOL /LAMUKA ». « La plateforme politique LAMUKA est surprise de constater l’existence d’une prétendue commission électorale et de lutte contre la fraude électorale « CSOL /LAMUKA », qui a confectionné et publié sur les réseaux sociaux un tableau comparatif des centres d’identification, avec nombre d’enrôlés et de sièges de 2017 et 2022« , a écrit Martin Fayulu.
M. Fayulu affirme que la création de cette commission serait l’oeuvre de certains cadres du parti politique Nouvel Elan d’Adolphe Muzito. Il informe que « le 22 décembre 2022 dernier, Monsieur Adolphe Muzito, par une correspondance adressée au Coordonnateur de LAMUKA s’est volontairement retiré du Présidium de LAMUKA en faisant savoir, qu’il n’en était plus membre ». Et poursuit « Le Collège des présidents de LAMUKA a pris acte du retrait volontaire de Monsieur Adolphe Muzito et de Nouvel élan lors de sa réunion ordinaire du 23 janvier 2023. En conséquence, ils ont perdu toute légitimité de s’exprimer au nom et pour le compte de LAMUKA, y compris via ses comptes dans les réseaux sociaux« , a-t-il écrit.
Du côté de Nouvel Elan de M. Muzito, on promet de se prononcer ce samedi face à ce qui est qualifié de « confusion ».