Dans le classement des Etats du monde par indice de puissance militaire, publié par le Global Fire Power, la RDC grimpe de la 81ème (2021) à la 76ème place pour le classement 2022. Un exploit considérable des forces armées de la RDC qui sont en pleine réorganisation depuis quelques années.
Si elle passe à la 76ème place au monde, la RDC est classée 11ème en Afrique après ces pays: Egypte, Afrique du Sud, Algérie, Nigeria, Maroc, Ethiopie, Angola, Lybie, Soudan et Tunisie. L’Ouganda son partenaire militaire actuel en Afrique, chute de la 89ème à la 92ème place au monde et se classe 15ème Afrique.
Notons qu’au classement mondial, les Etats-unis occupent la première place par indice de puissance militaire, devant la Russie, la Chine, l’Inde et le Japon. Les pays les moins puissants au monde sont le Bhoutan, le Kosovo, la Somalie, le Libéria et la Sierra Léone.
Établi par GlobalFirePower, le Power Index ou « indice de puissance [militaire] » tente de déterminer la capacité des forces armées d’un État donné en recourant à l’analyse de plus de 5o indicateurs relatifs à la défense nationale. L’indice de puissance militaire maximum est de « 0,0000 », un score théorique impossible à atteindre dans le cadre de la formule actuelle. Ainsi, plus la valeur de l’indice est faible et plus la puissance militaire potentielle est élevée.
Quelques précisions concernant le calcul de l’indice de puissance militaire :
- L’indice ne repose pas uniquement sur le nombre total d’armes disponibles d’un pays donné, l’accent est également mis sur la diversité de la force de frappe disponible ;
- Si les stocks d’armes nucléaires ne sont pas pris en compte, les puissances nucléaires reconnues ou soupçonnées reçoivent toutefois un « bonus » ;
- Le développement économique des États est intégré à l’analyse ;
- Les facteurs géographiques, la flexibilité logistique, les ressources naturelles et l’industrie locale sont déterminants ;
- La main-d’oeuvre totale disponible est un facteur clé car influençant de nombreux autres indicateurs ;
- Les États sans littoral ne sont pas pénalisés par l’absence d’une marine militaire, en revanche les forces navales existantes sont pénalisées en cas de manque de diversité des moyens disponibles ;