Depuis New York où il séjourne, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a accordé une interview à France 24 et Radio France Internationale, exclusivement consacrée à la sécurité nationale et aux élections de 2023.
En six mois, deux personnalités clés du dispositif sécuritaire ont été mis à l’écart : le conseiller sécurité François Beya et Philémon Yav, un haut responsable des FARDC récemment arrêté. Bien que tous deux soupçonnés d’intelligence avec l’ennemi, Félix Tshisekedi ne lie pas les deux arrestations.
« François Beya c’est une autre histoire, d’ailleurs son procès n’est pas terminé. Il a eu des problèmes de santé, il fallait qu’il aille se faire soigner. Nous restons humains, malgré le besoin de réprimer, de faire dire la Justice« , explique le Président Tshisekedi aux journalistes de France Médias Monde.
Et d’ajouter « Tandis que le général Yav, c’est arrivé pendant mon séjour ici à l’étranger. J’ai cru comprendre qu’il était accusé par certains de ses collègues, de les avoir contactés au nom du Rwanda, pour qu’ils puissent lever les pieds et permettre aux M23 de passer aisément et de prendre la ville de Goma« .
Tout en confirmant l’information selon laquelle des personnes ne parlant aucune langue congolaise avaient été arrêtées dans le Mai-Ndombe où sévit un conflit intercommunautaire, Félix Tshisekedi parle d’une main noire qui se cache derrière, pouvant certainement avoir un lien avec les récentes arrestations au sein de l’armée.