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Séparer le bon grain de l’ivraie dans l’Armée (FARDC), un travail de longue haleine.

La MONUSCO, la force régionale de l’EAC.., ça pose la question sur les forces armées de la RDC, une armée qui souffre déjà de sous-équipement, de corruption etc. Un énorme problème que le Président Tshisekedi n’est pas arrivé à régler jusque-là ?

« On ne règle pas une question comme celle-là en quelques jours, en quelques mois. Il ne faut pas oublier que cette armée est hétéroclite, elle est composée de plusieurs branches. Il y avait d’abord les anciennes Forces Armées Zaïroises, ensuite il y a eu les fameux Kadogos qui sont arrivés avec l’AFDL, puis nous avons eu des rébellions qui se sont conclus par des accords et ces accords ont mené à des brassages, des mixages. Tout ça c’est plusieurs corps en un seul corps, ça fait qu’il y a des officiers qui continuent à obéir à leurs autorités anciennes etc« , a dit le chef de l’Etat aux journalistes de France Médias Monde.

Séparer le bon grain de l’ivraie, savoir qui sont les éléments à extirper, est un travail de longue haleine et Félix Tshisekedi y croit.

« Tout ça est à travailler, il faut séparer le bon grain de l’ivraie. C’est un travail de longue haleine pour lequel j’ai beaucoup d’espoir, parce que là maintenant nous avons la loi de programmation militaire qui va nous conduire à mieux prendre en charge les besoins de notre armée et donc, faire plus attention à son fonctionnement, savoir qui sont les éléments qui peuvent continuer leur carrière là et qui il faut extirper, pour impulser une nouvelle dynamique », a ajouter le Président Tshisekedi.

Le travail étant de longue haleine, dont le résultat ne sera pas immédiat, la RDC pourrait toujours collaborer avec des forces amies : « C’est un travail de longue haleine dont le résultat ne sera pas immédiat. Voilà pourquoi nous devons pour le moment recourir, nous appuyer à des forces amies, qui peuvent nous accompagner dans cette tâche, parce que dans cette armée, il y a de la bravoure, il y a des éléments qui méritent l’hommage de la nation et ils sont plus nombreux que les brebis galeuses« .

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