A part la reprise de la cité frontalière de Bunagana, d’autres défis énormes attendent le nouveau chef d’Etat-major général des Forces armées de la RDC, Christian Tshiwewe qui a pris son bâton de commandement ce jeudi 13 octobre 2022.
De la garde républicaine où il était commandant, cet ancien du centre Mura, se voit confier la direction d’une armée en pleine guerre contre les groupes armés qui sèment peines et désolations dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et une armé minée par plusieurs problèmes. D’où, plusieurs défis se présentent devant lui :
Le premier défi de Christian Tshiwewe, c’est la restauration de la paix à l’Est du pays, un défi que ses prédécesseurs n’ont pas relevé durant les deux dernières décennies. A court terme, Félix Tshisekedi attend du nouveau commandement des FARDC, un plan urgent de reconquête de la cité de Bunagana, occupée par les M23 depuis plus de 3 mois et l’éradication des groupes armés dans les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Le deuxième défi, c’est de reconstruire une armée professionnelle, dissuasive, qui préserve et défend l’intégrité du territoire national, une tâche qui n’est pas facile dans un contexte de crise sécuritaire. La loi sur la programmation militaire récemment promulguée par le Président Tshisekedi, se présente comme un outil nécessaire dont Christian Tshiwewe peut se servir pour relever ce défi.
Un autre grand défi qui attend Christian Tshiwewe, est l’assainissement des FARDC avec la mise à l’écart des infiltrés, qui espionnent l’armée en interne.
Pour relever ces défis, Tshiwewe doit bien choisir ses collaborateurs, qui doivent être des meneurs des troupes épris de patriotisme et capables de partager la vision d’une armée-nation, telle que souhaitée par le législateur.