C’était un débat houleux ce mercredi sur Twitter, opposant l’ancien gouverneur de l’Itruri et de l’ex province Oriental Jean Baminisa, au candidat malheureux à la présidentielle 2018, Noël Tshiani qui est initiateur d’une proposition de loi qui porte son nom.
Jean Baminisa partage et commente le message de félicitations de Gita Gopinath (une indo-américaine) au nouveau Premier ministre britannique « C’est un Diwali (fête indienne) spécial cette année car le Royaume-Uni a son premier Premier ministre d’origine indienne. Toutes nos félicitations Rishi Sunak« , a écrit Gita Gopinath l’américaine d’origine indienne devenue depuis 2021, DGA au Fonds monétaire international.
Dans sa réponse, Jean Bamanisa tague la loi Tshiani, « Lorsque les compétences prévalent aux origines dans ce monde sans frontière ! Le sacerdoce du devoir public est une question de savoir et de bon sens engagé que de l’étiquette de la nationalité ! Les pays développés l’ont compris (ségrégation loi Tshiani)« .
Actif sur Twitter, l’ancien candidat Président aux élections de 2018 répond à l’ancien gouverneur de l’ex Orientale « Cher Jean Bamanisa, chaque pays a ses réalités. La RDC est tellement infiltrée que la loyauté partagée de certains de nos concitoyens n’est plus à démontrer. Nous serions naïfs de prendre à la légère ces infiltrations menaçant notre souveraineté nationale« .
Jean Baminisa répond à son tour au Professeur Tshiani Mwadianvita « Cher Professeur , ne dit-on pas que le congolais est lui même son problème ? Combien de congolais de père et de mère n’ont pas trahi la Nation ZairoCongolaise ou ne sont complices des prédateurs étrangers ? L’assujettissement sans Dignité est le plus grand mal« .
Pour rappel Noël Tshiani a initié une proposition de loi portée au Parlement par le député national Nsingi Pululu, qui n’autorise l’accès aux fonctions de souveraineté, à savoir la Présidence de la République, la présidence du Sénat, la présidence de l’Assemblée nationale, la Primature, l’Etat major général de l’Armée, le commissariat général de la police et les ministères régaliens (Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Finances, la DGM, l’ Agence nationale des renseignements) qu’aux seuls congolais nés de père congolais et de mère congolaise.
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