Au Maniema, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’apprête à lancer les opérations d’identification et d’enrôlement dans cette province qui est classée dans la troisième aire opérationnelle. Le secrétaire exécutif de la CENI Maniema a organisé mardi à Kindu, un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral.
Cette sensibilisation, animé par le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, a tourné autour des innovations de la loi électorale et ses mesures d’application, les innovations sur la loi d’identification et d’enrôlement des électeurs, ainsi que la cartographie des centres d’inscription et d’enrôlement au Maniema.
«La sensibilisation est une stratégie phare, pour que nous puissions maximiser le nombre d’électeurs. Le nombre d’électeurs est directement proportionnel au nombre de sièges. Voilà pourquoi nous disons que la sensibilisation doit être l’affaire de tout le monde », a déclaré Didi Manara.
L’initiative a été saluée par tous les participants. «Je suis très engagé à apporter ma contribution à ce que le pays aie des élections, mais pas les élections pour les élections. Parce qu’après deux cycles, je crois que les gens voudraient que les élections puissent réellement changer la vie sociale, la vie économique du pays, ce qui n’est pas le cas au regard de ce que vivent les populations dans notre province du Maniema», avait déclaré à la presse, Mgr François Abeli Muhoya Mutchapa, évêque du diocèse catholique de Kindu.
Un appel à l’implication totale a été lancé à toutes les parties prenantes pour la réussite de cette opération, car « l’avenir politique du Maniema en dépend ».