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Addis-Abeba : Ouverture du sommet spécial de l’EAC élargi à l’Angola, sur la situation en RDC

La salle Julius Nyerere au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba, accueille le sommet spécial de la Communauté de l’Afrique de l’Est ( CAE/EAC) élargi à l’Angola, consacré à l’évolution de la situation en République démocratique du Congo, qui s’est ouvert depuis ce vendredi 17 février dans la matinée.

Les présidents William Rutto du Kenya, Joâo Lourenço de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda, Evariste ndayishimiye du Burundi, Suluhu Hassan de la Tanzanie et Felix Tshisekedi de la RDC, sont présents. Yoweri Museveni de l’Ouganda et Salva Kir du Soudan du Sud, sont représentés par des ministres de leurs gouvernements.

A la séance publique d’ouverture, deux chefs d’Etat ont pris la parole, il s’agit de Joao Lourenço, médiateur désigné de l’UA et Evariste Ndayishimiye, président en exercice de la CAE/EAC ayant présidé le dernier sommet extraordinaire de cette institution sous-régionale le 4 février dernier à Bujumbura.

Dans son allocution, le président angolais a déploré la détérioration de la situation sécuritaire sur terrain à la suite du refus des troupes du M23 de se retirer des zones occupées comme l’exigeait le sommet de Luanda. Pour lui, la discussion de ce vendredi devrait tourner autour « de la détermination des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations. »

Pour sa part , le président Evariste Ndayishimiye, tout en déplorant la reprise des combats et hostilités par le M23, ce qui a entraîné la légitime réaction des FARDC, a exhorté ses pairs à trouver une solution définitive à cette situation. Il a reconnu « la crise de confiance d’une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale » et expliqué que la détérioration de la situation sur terrain a pour cause le non respect des engagements par le M23 et le manque d’un mécanisme de suivi et évaluation.

Pour Evariste Ndayishimiye, la réunion de ce jour doit  » étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie ».

Il faut rappeler que des controverses avaient suivi le récent sommet de Bujumbura.  Le chef de l’Etat rwandais avait affirmé que le communiqué de Bujumbura n’était pas celui relayé à Kinshasa. Pour sa part, le ministre congolais de la communication, Patrick Muyaya avait alors réagi en soutenant que le communiqué de Bujumbura n’avait pas pris en compte le schéma de sotie de crise de Luanda, qui doit être respecté par tous.

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