Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a adopté vendredi 17 février, le projet de Décret portant création, composition et fonctionnement de l’autorité de Régulation des Postes, Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (ARPTIC).
Au cours de cette réunion présidée par le Premier ministre Sama Lukonde, Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) qui a soumis ce projet de décret, a rappelé que la Loi n°20/017 du 25 novembre 2020 a abrogé celle de 2002 sur les télécommunications mais également la Loi n°14/2002 du 16 octobre 2002 portant création de l’ARPTC, renvoyant au Gouvernement la compétence de créer l’ARPTIC par Décret délibéré en Conseil des Ministres.
Ce Décret, ajoute le ministre de tutelle, précise entre autres :
1. Les missions de cette nouvelle Autorité de Régulation ;
2. Sa tutelle ;
3. Sa forme juridique et ;
4. Ses ressources nécessaires à la poursuite de sa mission dans ce secteur dont le potentiel d’innovation est en constante évolution et nécessite une régulation adaptée.
« En attendant l’installation effective de l’ARPTIC, les dispositions transitoires prévues dans le Décret précité s’appliquent », renchérit le compte-rendu de cette réunion fait par Augustin Kibassa Maliba, porte-parole a.i du gouvernement.
L’Autorité de Régulation du secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication, ARPTIC viendra remplacer l’ARPTC, un service autre fois placé sous la direction de la présidence de la République. L’ARPTIC est, selon l’ordonnance du 07 Janvier 2022, un établissement public, à caractère administratif et technique, doté d’une personnalité morale et de l’autonomie financière.
Il est l’organe de Régulation et de contrôle du secteur des Télécommunications. Et a, entre autres pour missions de veiller au respect des lois, des règlements et des conventions en matière des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la communication; promouvoir la concurrence et la participation du secteur privé dans les postes, les télécommunications et des Technologies de l’Information et de la communication, ainsi que veiller sur la qualité des services rendus aux usagers dans le secteur.