Malgré les assurances du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur ainsi que l’implication de la Présidence de la République, les 7 députés provinciaux de la province de l’Equateur réhabilités par la Cour constitutionnelle, disent être dans le désarroi total à Mbandaka. Ils appellent la plus haute autorité du pays.
Selon le député Jean-Marie Mboyo qui s’est confié à la presse, après plus de dix jours passés après leur retour dans le chef-lieu de la province, les autorités provinciales continuent à bafouer les arrêts rendus par la Cour constitutionnelle, ainsi que les instructions reçues du Cabinet du chef de l’Etat.
« Nous sommes dans le désarroi ici à Mbandaka. En effet, nous avions été rassurés de notre réintégration à l’Assemblée provinciale, après les arrêts rendus par la Cour constitutionnelle et les instructions claires émanant du Cabinet du président de la République, consolidées par les instructions de SE le VPM en charge de l’Intérieur, à l’occasion de l’audience nous accordée dans son cabinet de travail à Kinshasa. Grande est notre surprise de constater que plus de 10 jours après, les autorités provinciales de l’Equateur continuent à bafouer les arrêts de la Cour constitutionnelle et les instructions édictées par le cabinet du président de la République. Elles continuent à refuser notre réintégration, disant même qu’elles n’ont pas d’injonction à recevoir de Kinshasa (…) Fatigués, nous nous remettons encore une fois de plus à la plus haute hiérarchie de la République et au vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de faire exécuter les arrêts de la Cour constitutionnelle et faire respecter les instructions du président de la République» , a dit M. Mboyo.
Pour rappel, ces députés ont été réhabilités par la Cour constitutionnelle le 18 août 2022, qui annulant la décision de leur invalidation qui énervait la Constitution.