Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti cher à l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a dénoncé une perquisition nocturne du domicile de son secrétaire national en charge de la mobilisation et propagande, Christian DUNIA KILANGA. Ci-dessous, le communiqué signé par Ramazani Shadary, secrétaire permanent du parti.
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD en sigle, dénonce avec véhémence la perquisition barbare et violation du domicile de son Secrétaire National en charge de la mobilisation et propagande, le camarade Christian DUNIA KILANGA, dans la nuit du 21 au 22 juin 2023, par des hommes non autrement identifiés, lourdement armés, présentés comme étant militaires, policiers et agents des services spécialisés.
De 3h20 à 5h30′ du matin, ces intrus ont saccagé la maison de notre camarade et ont emporté des objets de valeurs, des insignes du Parti et les effigies de l’ancien Président de la République Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, au motif que nul ne peut détenir ces objets dans sa maison. Sans nul doute le régime en place se radicalise dans la dérive dictatoriale, sème la terreur et intimide tout celui qui émet une opinion contraire.
Cet acte ignoble, cumulé à d’autres intrusions et attaques ciblées de nos cadres et militants sur l’ensemble du territoire national démontre combien le régime fin mandat se soustrait de son obligation de veiller a la sécurité des citoyens congolais et instrumentalise les agents et services de l’Etat contre les opposants.
Le PPRD prend à témoin la communauté nationale et internationale, les ONG de défense des droits de l’homme et autres organisations de la société civile sur le recul de la démocratie et la violation flagrante des libertés publiques en RDC. Il ne ménagera aucun effort pour contrer, contre vents et marrées, la dictature installée dans notre pays depuis quelques années.
Le PPRD demande à toute la population congolaise en général, et aux militants et cadres du Parti de rester vigilants et de faire échec à tout individu ou groupes d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution (article 64 alinéa premier).