A cause des difficultés pour la participation aux élections de personnes en situation de handicap, principalement les malentendants, la Commission électorale Nationale Indépendante (CÉNI) veut mettre en place un lexique universelle des signes qui va permettre de constituer des messages de communication et de sensibilisation électorale en langage des signes.
Un atelier a été ouvert ce mardi 27 juin, par le président de la CENI, Denis Kadima, pour harmoniser les signes qui vont figurer dans ce mini dictionnaire. Ça sera une première en République démocratique du Congo (RDC).
A en croire le président de la CENI, Denis Kadima, ceci entre dans le cadre de l’objectif de construire une nouvelle pour une culture d’exclusivité pour une grande adhésion. « En parlant d’exclusivité, je suis d’accord avec madame la ministre lorsqu’elle dit que l’élection ne se limite pas à certaines catégories politiques. Mais il s’agit aussi des personnes ayant des problèmes de handicap, notamment la communauté dont nous parlons aujourd’hui, les personnes malvoyantes etc. », a dit le président Denis Kadima
Présente à l’ouverture de ces assises, la ministre déléguée en charge des personnes en situation de handicap, Irène Esambo, a appelé la CENI à mettre en place des mesures et procédures spécifiques pour faciliter le vote des personnes vivant avec handicap.
Elle a fait savoir que les personnes vivant avec handicap ne forment pas une famille uniforme avec les mêmes besoins et les mêmes réponses à donner. Elle a salué l’initiative de la CENI et de l’IFES qui, selon elle, permet de mettre fin à la question de la langue qui, autre fois, était une grande barrière pour l’implication de cette catégorie des personnes au processus électoral.