La situation risque d’être critique en ce qui concerne la gestion des bus Esprit de vie. Et pour cause, la créance non soldée par les acquéreurs. Le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Marc Ekila a réuni samedi 12 août, tous les acquéreurs pour une solution radicale.
Le gouvernement de la République à travers le ministère des Transports, voie des communications et désenclavement veut à tout prix sauver le programme gouvernemental Esprit de vie mis en place avec des objectifs fixes, notamment la création d’une classe moyenne et permettre aux Congolais de disposer de moyens de transport en commun modernes et sécurisés, mais qui risquent un arrêt suite à l’insolvabilité des acquéreurs.
Depuis l’acquisition du premier lot de bus en 2014, puis en 2020 pour un total de 659 acquéreurs, ces derniers doivent 22 millions de dollars américains à l’État congolais. « C’est beaucoup », a estimé Marc Ekila Likombo, qui a exhorté les acquéreurs à solder la créance avant d’envisager un recouvrement forcé.
« Je voulais vous dire ce que je n’ai pas dit en termes clairs. Si nous continuons comme ça, ça veut dire que nous tous là, nous sommes en train de signer l’arrêt de l’esprit de vie. Personne ne voudrait qu’on en arrive là et j’en suis convaincu », a lâché Marc Ekila.
À cette séance, ont été associés un représentant du parquet, outre la coordination du programme, les acquéreurs et les représentants de l’APVCO et le groupe Tambola.
Les acquéreurs ont évoqué des contraintes qui seraient à la base de ce grand retard. Ces contraintes sont liés entre autres à l’instabilité du taux de change, le coût élevé des entretiens des bus et le manque d’efficacité du modèle Hyundai selon leurs observations. Des échanges en petit groupe vont se suivre dès la semaine qui s’annonce en vue de réfléchir sur les différentes contraintes qui se diffèrent selon les cas, ceci dans le but d’aboutir à un consensus en vue baliser le chemin pour des nouvelles octroies qui devraient tenir compte des imperfections d’avant.