Le directeur général de la société égyptienne de construction SAMCRETE, Rami Basseem, a accusé l’Inspection générale des finances (IGF) d’avoir bloqué le projet de construction de la route nationale numéro 1 Mbujimayi-Kananga.
Réagissant à l’annonce faite par l’inspection générale des finances IGF au sujet du projet de construction de la route nationale numéro 1 Mbujimayi-Kananga, le directeur général de la société égyptienne de construction SAMCRETE Rami Bassim a recadré l’IGF qui parle du paiement anticipé pour l’exécution des travaux, alors que c’était juste un décaissement d’une somme de 27.000.000$ contre lettre et garantie depuis le mois d’avril dernier qui a permis à SAMCRETE de commencer le travail en achetant des matériels pour le projet que l’entreprise a signé avec le FPI.
Ce dernier a aussi signalé que SAMCRETE est surprise de constater qu’après l’achat des matériels l’IGF a bloqué l’avancement du projet tout en demandant à SAMCRETE de présenter les clauses du contrat qu’elle a signé avec le FPI alors qu’elle même peut demander à cette institution les précisions quant à ce.
Actuellement un lot important des matériels est bloqué au port de Matadi et à Lubumbashi par manque de financement causé par l’action de l’IGF qui bloque l’affaire.
Le directeur général de SAMCRETE Rami Basseem demande l’implication du gouvernement dans cette affaire pour le déblocage de ce grand projet qui été signé devant le Chef de l’État Félix Tshisekedi et son homologue égyptien.