Neuf ans après sa dernière apparition dans le dernier carré, la République Démocratique du Congo (RDC) a rugi de nouveau en atteignant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2024. Les Léopards ont dompté la Guinée (3-1) ce vendredi à Abidjan, après avoir été menés au score.
Dès le coup d’envoi, la Guinée a mis la pression sur la défense congolaise. Mais les Léopards ont su réagir et Yoane Wissa et Samuel Moutoussamy ont manqué de peu d’ouvrir le score. La Guinée a finalement pris l’avantage sur penalty à la 20e minute, transformé par Mohamed Bayo après une faute de Chancel Mbemba.
Le capitaine congolais s’est racheté de belle manière sept minutes plus tard en égalisant d’une frappe puissante sur corner. La rencontre est restée équilibrée jusqu’à l’heure de jeu, moment choisi par les Léopards pour prendre le dessus.
Yoane Wissa a transformé un penalty à la 65e minute après une intervention illégale de Julian Jeanvier sur Silas Katompa. Arthur Masuaku a ensuite scellé le sort du match en inscrivant un superbe coup franc à la 82e minute.
La Guinée a tenté de réagir en fin de rencontre, mais la RDC a tenu bon et s’est qualifiée pour les demi-finales. Les Léopards affronteront le vainqueur du match entre le Mali et la Côte d’Ivoire, qui se disputera samedi.
Sébastien Desabre, l’entraîneur de la RDC, a salué la performance de ses joueurs : « Je suis très fier de mon équipe. Nous avons montré beaucoup de caractère et de solidarité. Nous avons su revenir au score après avoir été menés et nous avons ensuite dominé le match. Je suis convaincu que nous pouvons encore aller plus loin dans cette compétition. »
Le capitaine Chancel Mbemba a également exprimé sa satisfaction : « C’est une grande joie de retrouver le dernier carré de la CAN. Nous avons travaillé dur pour cela et nous sommes très heureux de pouvoir continuer notreaventure. Nous sommes impatients de connaître notre prochain adversaire et nous donnerons tout pour atteindre la finale. »
La RDC est de retour sur le devant de la scène continentale et le rêve d’un sacre continental n’est plus si lointain.