Le sommet extraordinaire de l’Organisation Troïka, ainsi que le sommet de la SADC, s’est achevé avec les États membres réaffirmant leur engagement régional dans le pacte de défense mutuelle de la SADC, selon lequel une attaque armée contre l’un d’entre eux serait considérée comme une menace pour la paix et la sécurité régionales.
Selon un communiqué du Secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi, le sommet a réaffirmé l’engagement de la SADC envers les idéaux de solidarité, d’autodétermination et de coopération régionale.
ZANIS rapporte que M. Magosi a ajouté que le sommet avait reçu des mises à jour sur la situation de la paix et de la sécurité en République démocratique du Congo (RDC) et au Mozambique, renforçant ainsi le soutien régional aux deux gouvernements pour parvenir à une paix, une stabilité et une sécurité durables.
Il a noté que le sommet avait réitéré son engagement indéfectible à fournir un soutien diplomatique et militaire au gouvernement et au peuple de la RDC afin de trouver des solutions durables au conflit violent dans l’est de la RDC.
Il a déclaré qu’un engagement régional avait été pris pour intensifier sa diplomatie publique sur le rôle et les succès des missions de soutien à la paix de la SADC, notamment la SAMIM et la SAMIDRC, afin d’éviter les récits externes négatifs qui pourraient compromettre le succès de ces missions.
« Le sommet a réitéré son soutien aux processus politiques et diplomatiques, à savoir le processus de Luanda, dirigé par le président de la République d’Angola, João Manuel Gonçalves Lourenço, et le processus de Nairobi, dirigé par l’ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta », a déclaré M. Magosi.
Il a révélé que le sommet désapprouvait le contenu de la correspondance du Rwanda aux Nations unies et à la Commission de l’Union africaine concernant le soutien à la SAMIDRC.
Il a également exprimé sa gratitude à la Commission de l’Union africaine et au Conseil de sécurité des Nations unies pour leur solidarité et leur soutien envers la SAMIDR.