Face à l’augmentation des cas de variole du singe (Mpox), le gouverneur de la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, a interdit le recours à l’automédication et à d’autres pratiques jugées néfastes. Cette décision a été annoncée dans un communiqué publié samedi.
« J’appelle la population à éviter l’automédication et toute autre pratique qui pourrait aggraver l’état des patients atteints de Mpox et mener au décès de nos compatriotes », peut-on lire dans le communiqué.
Signé par le gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki, le document exhorte les services techniques à intensifier les campagnes de sensibilisation pour encourager le respect des gestes barrières et des mesures de prévention contre le Mpox.
« Avec l’approche de la rentrée scolaire, il est essentiel de conjuguer nos efforts pour renforcer les mesures sanitaires nécessaires afin de prévenir la propagation de cette maladie », souligne le communiqué.
Le gouverneur a également appelé la population à faire preuve de vigilance et à renforcer la surveillance pour éviter que la maladie ne se propage davantage dans l’ensemble de la province du Sud-Kivu.
Depuis le début de l’année, la province du Sud-Kivu a enregistré 4 784 cas de Mpox, dont 31 décès, répartis dans 29 zones de santé. Les personnes les plus touchées sont celles âgées de 15 à 49 ans, incluant également de nombreux enfants, particulièrement dans la zone de santé de Miti-Murhesa.