Dix otages, enlevés depuis le 1er mai par des présumés rebelles Allied Democratic Forces (ADF) dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi à Opira, une agglomération située dans le groupement Bambuba-Kisiki. Cette libération est survenue après un échange de tirs entre les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo) et les rebelles.
Les FARDC, intensifiant leur pression militaire, ont contraint les ADF à abandonner leurs otages. Ces derniers, composés d’hommes, dont deux médecins, et d’enfants, ont été relâchés par les rebelles, incapables de résister aux assauts des forces loyalistes.
Tôt dans la matinée de vendredi, de nouveaux affrontements ont éclaté entre les FARDC et les ADF à Mapiki, à quelques kilomètres de Oicha, le chef-lieu du territoire de Béni, dans la localité de Tenambo. Selon des sources locales, les combats ont duré plusieurs minutes. Les rebelles auraient ciblé une position militaire de l’armée congolaise dans la région, mais aucun bilan officiel n’a encore été communiqué.
Les opérations militaires menées par les FARDC ont permis de stabiliser la zone. Ce samedi, le calme est revenu à Béni, et les activités ont repris normalement sous le contrôle total des forces congolaises.
Cette libération marque une avancée significative dans la lutte contre les ADF, un groupe armé accusé de multiples exactions dans la région. Les forces congolaises poursuivent leur mission pour sécuriser les territoires et mettre un terme aux incursions rebelles.