RDC : pas d’effets à la hausse des prix des produits à l’import et export liée au codes A-Barres Congolais (Ministère du Numérique)

Eberande Kolongele, Ministre du Numérique a rappelé lundi que l’application du Codes-A-Barres congolais au préfixe national « 605 » n’aura pas d’effets susceptibles de favoriser la hausse des prix des produits à l’importation tout comme à l’exportation sur le marché en République démocratique du Congo (RDC), dans un communiqué dudit ministère.

Selon la source, le Codes-A-Barres va permettre à la RDC de se conformer aux normes internationales et pourra en conséquence bénéficier de cette reconnaissance du « made in DRC », lors de l’exportation des produits.

« Le Code-À-Barres congolais en tant que service, n’a pas vocation d’être ou de devenir une taxe imposable aux entreprises. L’application de cet outil donne au pays un accès susceptible d’octroyer à chaque article, produit en local ou en transit au pays, une identité unique qui lui permettra de différencier un produit de l’autre, évitant ainsi la fraude, la contrefaçon et le piratage qui entraînent d’importantes pertes des revenus pour les entreprises qui investissent dans l’innovation », rapporte le communiqué.

Selon le même document, le gouvernement a décidé de la mise en place de cette réforme, en vue d’assurer la visibilité de produits locaux de la RDC sur les plateformes internationales  et permettre la certification de documents officiels.

Cette réforme, apporte des facilités aux producteurs dans la mise en conformité de leurs produits par rapport aux normes internationales et assure la protection des consommateurs contre les produits contrefaits, souligne le même document.

Après l’élaboration de cette stratégie par le gouvernement en avril dernier, une commission nationale a été mise en place par l’entremise du ministère du Numérique.

Celles-ci travaillent avec les ministères sectoriels ainsi que les différents services spécialisés concernés par cet outil,  afin d’assurer sa mise en œuvre effective tout en déterminant les dommages spécifiques et opérationnels pour chaque secteur.

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