Kenya : L’ancien président Uhuru Kenyatta accuse le pouvoir d’actes «d’intimidation»

Depuis le domicile de son fils aîné, Jomo Kenyatta, à Nairobi où il s’est exprimé vendredi 22 juillet dan la soirée, l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta a dénoncé des hommes en civil, venus à bord d’un véhicule immatriculé à l’étranger, se présentant comme des enquêteurs de la police, qui auraient demandé à voir son fils. 

 « À ma connaissance, la police ne se déplace pas avec des plaques d’immatriculation étrangère et doit présenter un mandat d’arrêt avant d’agir, pour expliquer ce qu’elle vient faire. Malheureusement, j’étais encore au bureau à travailler mais j’ai dit à mon fils ne pas ouvrir, et quand je suis arrivé, ils étaient partis. Or, j’aurais bien voulu lui demander ce qu’ils faisaient dans la maison de mon fils. Les agents qui assuraient la sécurité au domicile de ma mère, depuis des décennies, ont été retirés de nuit… Maintenant, la maison de mon fils est visée pour des raisons que je ne comprends pas. Donc je m’interroge : que veut ce gouvernement ? Car si c’est moi qu’ils veulent, ce n’est pas parce que je reste silencieux que j’ai peur. Venez me chercher. Ils savent où je suis 24 heures sur 24. Donc pourquoi faire tout cela ? Intimider une vieille femme ? Intimider un fils ? Si c’est moi que vous cherchez, venez. Dites ce que vous voulez. »

L’ancien chef de l’État affirme, par ailleurs, n’avoir rien à voir avec le mouvement de protestation mené par l’opposition. La semaine dernière, le président William Ruto l’a accusé de soutenir financièrement l’opposant Raila Odinga.

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