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RDC : Les femmes de Masisi appellent à l’application de la peine de mort contre les traîtres au sein des FARDC

Des femmes du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, ont exprimé leur ferme soutien au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, en appelant à l’application de la peine de mort contre les traîtres au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Ces traîtres sont actuellement engagés dans une guerre contre les rebelles du M23.

Lors de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, Viviane Mutima, représentante des femmes de Masisi, a déclaré : « Monsieur le Président, nous vous suggérons d’adopter une approche proactive en attaquant l’ennemi plutôt que d’attendre qu’il nous attaque. Cela mettra un terme à la barbarie imposée par le Rwanda et permettra aux populations de retrouver leurs milieux respectifs. Nous demandons également l’application de la peine de mort à tous les niveaux pour les traîtres, ainsi que la mise en place d’une chaîne de commandement unifiée pour mieux gérer cette guerre. »

Viviane Mutima a également exprimé les préoccupations de ses semblables concernant la ligne budgétaire allouée à la guerre d’agression. Elle a souligné que le président devrait considérer les auteurs de détournements de fonds publics au même titre que les traîtres en temps de guerre.

En outre, ces femmes de Masisi ont recommandé au chef de l’État de réduire le train de vie des institutions de la République en faveur de la défense nationale, et d’interrompre toutes les relations diplomatiques avec le Rwanda.

La déclaration écrite des femmes de Masisi a été remise à l’administrateur-assistant du territoire de Masisi, le commissaire supérieur principal Rémy Matadi Zola.

Ce message intervient alors que des acteurs politiques et de la société civile ont centré leurs discours lors de la Journée Internationale des Femmes sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.

Le 5 février 2024, le Conseil Supérieur de la Défense avait demandé au Président Félix Tshisekedi de « lever le moratoire sur la peine capitale, en ce qui concerne les questions de trahison au sein des FARDC ».

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