Clôture jeudi à Lubumbashi, des travaux de 60 ème session de l’Assemblée plénière des évêques de la CENCO. Plusieurs questions ont été abordées au cours de ces assises, notamment sur les nouvelles nominations au sein de l’église, ainsi que la situation politique, sociale et économique de la République démocratique du Congo. Concernant la crise économique que traverse le pays, le cardinal Fridolin Ambongo a indiqué que l’église catholique va continuer à demeurer aux côtés du peuple pour dénoncer le mal d’où qu’il vienne.
« On ne dénonce pas le pouvoir. On dénonce le mal qui se fait dans le pays, d’où qu’il vienne ; qu’il vienne de la part du pouvoir, qu’il vienne de la part de l’opposition, nous dénonçons le mal qui fragilise l’avancement de notre pays », a affirmé Fridolin Ambongo.
« Ce n’est pas à nous d’apaiser la situation sociale difficile, poursuit le cardinal qui estime que le peuple souffre de la crise économique et de la mauvaise gouvernance. « Ce n’est pas à nous d’apaiser cette souffrance, ce sont ceux qui sont chargés d’administrer le pays, c’est à eux de prendre des décisions qui vont dans le sens d’apaisement », a-t-il dit.
Pour sa part, monseigneur Marcel Utembi, président de la CENCO a affirmé qu’en vertu de leur mission prophétique, plusieurs défis s’imposent à l’église, notamment sur le processus électoral, l’insécurité et le climat politique du moment. « Tout le monde suit comment les choses se passent, la CENI fait son travail, nous voyons aussi des mouvements de certains partis politiques, surtout de l’opposition, qui manifestent leur indignation. Nous comme pasteurs de l’église, nous observons toutes ces réalités ».