RDC : Message de condoléances du FCC à la famille biologique et politique de Chérubin Okende

C’est avec consternation et grande affliction que le Front Commun pour le Congo, FCC en sigle, famille politique du Président de la République Honoraire Joseph Kabila Kabange, a appris ce 13 juillet 2023, l’assassinat ignoble de l’Honorable Chérubin Okende, Député National, Ministre Honoraire des Transports et Voies de Communication, et Porte-parole du parti politique “Ensemble pour la République”.

Le FCC condamne avec la plus grande fermeté cet assassinat odieux et exige une enquête indépendante, afin que les circonstances de ce crime qui révolte la conscience humaine soient élucidées le plus rapidement possible et que les auteurs et commanditaires subissent la rigueur de la loi.

Le FCC constate que ce crime a été perpétré dans un contexte national de plus en plus tendu, marqué par la violation chronique des droits et libertés garantis par notre Constitution, le règne de l’arbitraire et l’insécurité généralisée : menaces et intimidations récurrentes; enlèvements et arrestations intempestives; anathèmes dénigrants, aux relents identitaires, à l’endroit des leaders de l’Opposition, de la société civile, en ce compris l’Eglise Catholique, et de la presse indépendante, le tout à la veille des élections générales, aux prémisses viciées et fortement contestées, qui ne pourront apporter ni paix ni stabilité à notre pays.

Le Front Commun pour le Congo exprime sa profonde compassion aux proches de l’illustre disparu, un homme d’Etat digne qui, refusant de pérenniser l’avilissement de la politique et le recul démocratique sans précédents vécus actuellement dans notre pays avait, il y a peu, fait le choix de l’honneur, de la cohérence et de la fidélité à ses convictions.

Le Front Commun pour le Congo leur présente ses condoléances les plus attristées, singulièrement à sa famille biologique, mais aussi à son parti politique et au peuple congolais dont il était un des représentants légitimes.

Le FCC attire, par ailleurs, l’attention de tous sur le risque qui, suite à ce crime et aux menaces publiques maintes fois réitérées à leur endroit par la milice du parti au pouvoir, dont la création est une énième violation de la Constitution de la République, pèse dorénavant sur la vie de tous les opposants à cette dictature qui s’enracine chaque jour davantage, avec pour stratégie, l’installation d’un régime de terreur dans notre pays.

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