RDC : L’opposant Martin Fayulu confirme qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023

L’opposant Martin Fayulu a confirmé ce samedi 30 septembre qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023. Le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) va se présenter au nom de la coalition Lamuka, plateforme d’opposition en République démocratique du Congo (RDC).

“La coalition Lamuka a décidé de déposer ma candidature pour la présidentielle”, a déclaré devant la presse Martin Fayulu.

Fayulu avait déclaré quelques mois auparavant que la coalition Lamuka ne participerait pas aux élections, s’il n’y avait pas audit externe du fichier électoral. Le leader de la Lamuka, qui se dit aujourd’hui partant, promet de se battre pour obtenir des élections crédibles et transparentes.

“Nous allons continuer à nous battre pour exiger la transparence des élections. Nous ne l’avons pas eue par l’audit du fichier électoral, nous l’aurons dans la surveillance” du vote, a ajouté l’opposant, qui affirme depuis cinq ans que la victoire lui a été volée lors de la présidentielle de décembre 2018.

La plateforme Lamuka n’a pas déposé de liste des candidats à la députation provinciale et nationale. Fayulu ne trouve pas du tout d’inconvénients.

“Le régime congolais ici, c’est un régime présidentiel”, a déclaré Fayulu. “Le peuple élit le président avec son programme, on élit un homme, une femme. Et cet homme, cette femme nomme un Premier ministre qui va présenter le programme à l’Assemblée nationale (…). Mais je parlerai aux députés qui seront là, vous allez voir que plus que la moitié des gens qui sont candidats aujourd’hui feront la campagne de nom de Fayulu”.

Aux élections de décembre 2023, Martin Fayulu devra y croiser une nouvelle fois Félix Antoine Tshisekedi, le chef de l’Etat sortant. En 2018, Ce dernier avait été proclamé vainqueur avec 38,5% des voix, Martin Fayulu arrivant en 2e position (34,8%) et Emmanuel Ramazani en 3e (23%). Mais Fayulu, lui, affirmait l’avoir emporté avec 61% des voix et criait au “putsch électoral”.

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