L’UE prolonge ses sanctions contre les responsables de violations des droits de l’homme en RDC

L’Union européenne (UE) a annoncé vendredi 8 décembre la prorogation pour un an de ses sanctions à l’encontre des personnes responsables de violations des droits de l’homme et de l’incitation à la violence ou de l’exploitation du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en République démocratique du Congo (RDC).

Ces sanctions, qui concernent notamment le gel des avoirs et l’interdiction de visa pour l’UE, visent 24 personnes, dont des responsables congolais, rwandais et des membres de groupes armés.

Parmi les personnes visées par ces sanctions, on retrouve notamment :

  • Justin Bitakwira, ancien ministre du Développement rural, accusé d’avoir incité à la violence et à la discrimination à l’égard de la communauté Banyamulenge ;
  • Le général Célestin Kanyama, directeur général des écoles de formation de la police nationale congolaise (PNC), accusé d’avoir intimidé des journalistes et les avoir privés de liberté ;
  • Le général Gabriel Amisi, inspecteur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), accusé de responsabilité dans les récentes violations des droits de l’homme commises par les FARDC ;
  • Le général John Numbi, ancien inspecteur général des FARDC, accusé de responsabilité dans les violations des droits de l’homme commises par les FARDC entre 2018 et 2020 ;
  • Le colonel Simon Tokolonga, accusé de soutien aux groupes armés qui entretiennent le conflit armé en RDC ;
  • Le capitaine Jean-Pierre Niragire, commandant des forces spéciales des Forces de défense rwandaises (RDF), accusé de soutien au groupe armé M23 ;
  • Bernard Maheshe Byamungu, commandant adjoint des opérations du M23, accusé d’attaques contre les civils et les FARDC, d’assassinats, de tortures et de viols ;
  • Willy Ngoma, porte-parole militaire du M23 ;
  • William Yakutumba, chef de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (CNPSC), fondateur et dirigeant de la milice Maï-Maï Yakatumba.

En annonçant la prorogation de ces sanctions, l’UE a réaffirmé son engagement à soutenir la lutte contre les violations des droits de l’homme et l’impunité en RDC.

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