Jour : 18 avril 2024

L'opposition congolaise exige les postes du deuxième vice-président et du rapporteur adjoint du Bureau définitif de l'Assemblée nationale, arguant qu'il s'agit d'une question de représentation et d'inclusion dans le processus démocratique. "Un poste de visibilité à l'opposition au Bureau de l'Assemblée nationale, c'est un argument contre l'opposition armée. C'est pour montrer que l'opposition a la parole au Congo. Pourquoi vous, vous prenez les armes ?", a déclaré le député national Christian Mwando, haut cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. M. Mwando a ajouté que cette revendication devrait être perçue comme "un effort de guerre pour dire aux gens que nous montrons que l'opposition existe. Donc, il n'y a aucune raison que des gens prennent des armes en RDC."...

Lors d'une réunion organisée par le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Marc Ekila, pour clarifier les informations circulant sur un prétendu contrat de 1,4 million USD entre Transco et Solutech, le directeur général de Solutech, Emmanuel Koloando, a démenti l'existence d'un tel accord. "Je réfute cette allégation qui dit que nous avons donné à Transco 1.428.875 USD, faux. Je réfute cette allégation qui dit que nous avons transmis à Transco le coût d'investissement de notre projet ...", a déclaré M. Koloando. Des rumeurs sur les réseaux sociaux affirmaient que Transco avait déjà payé 1,4 million de dollars à SoluTech pour digitaliser 500 bus dans le cadre d'une phase expérimentale. Ces informations ont été démenties par les dirigeants de Transco et Sol...

En République démocratique du Congo, la visite d’un haut-commissaire des Nations Unies sur un camp de la ville de Goma dans l’est du pays, a permis aux personnes déplacées de faire constater leurs conditions de vie et d’exprimer leur détresse :"Ils ont tiré des balles qui ont traversé la tente. Regardez les conditions dans lesquelles nous vivons, quand il pleut ici nous souffrons, regardez où nous dormons, quand il pleut nous plions nos matelas. Nous allons mourir ici, les gens sont même violés. Il y a donc plusieurs cas d’abus causés par les militaires." a expliqué Faida Bauma, déplacée de Masisi, mère de quatre enfants.  La visite de M. Turk intervient alors que la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo continue de se détériorer à la suite des affront...