Politique : “Si Kabuya pense que nous le dérangeons au sein de l’Union sacrée, qu’il nous chasse”, Francis Kalombo.

La guerre des alliés se poursuit au sein de l’Union sacrée, la méga plate-forme qui est né après la dissolution du FCC-Cach. “Si Augustin Kabuya pense que nous le dérangeons au sein de l’Union sacrée, il n’a qu’à nous chasser”, a réagi à la presse ce jeudi Francis Kalombo, porte-parole de Moïse Katumbi et coordinateur du parti Ensemble pour la république dans la ville de Kinshasa.

Francis Kalombo précise que leur présence dans l’Union sacrée ne signifie pas qu’ils doivent accepter tout ce qui se passe au sein de l’Union, bon ou mauvais. Il a indiqué que l’objectif de l’Union sacrée était de travailler pour le peuple. “L’UDPS a toujours prôné le peuple d’abord. Le jour où le Président a prêté serment, on lui dit ‘le peuple d’abord’. Donc, il faut suivre la volonté du peuple. Nous sommes venus à l’Union sacrée pour aider le pays à aller de l’avant. Si quelque chose ne marche pas, nous le dirons, si ça va, nous le dirons également.

Francis Kalombo explique qu’il y a des décisions prises au sein de l’Union sacrée sans que son parti ne soit associé. Et si ces décisions ne vont dans le sens d’aider la population, ils les dénoncent au sein du parti Ensemble de Moïse Katumbi; c’est par exemple la fameuse taxe RAM.

Hier nous avions dénoncé le problème de la taxe RAM, ils nous ont suivi, ils l’ont enlevé. Ils prennent certaines décisions sans nous associer et nous découvrons après; mais si nous découvrons que c’est mal et que nous le disons, où est le problème. Les 145 territoires est un programme du ¨Président de la République pour l’intérête des congolais. Quel jour l’avons-nous critiquer?

Augustin Kabuya confond avec la dictature, poursuit Kalombo, car un dictateur n’aime pas la critique. Or le Président de la République tel que je le connais, il aime la critique, il hait le mensonge. Et d’ajouter “Augustin Kabuya dans le parti présidentiel, à la tête de l’Union sacrée, s’il voit que nous le dérangeons, qu’il nous chasse“.

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