Loin de se relever de ses faiblesses, la Justice congolaise va encore mal, constate Félix Tshisekedi.

Au cours de la réunion du Conseil des ministres de ce 07 octobre 2022 dont le compte rendu a été lu par le porte-parole du gouvernement, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi, a rappelé le rôle pivot reconnu à la Justice dans l’architecture institutionnelle du pays. Il lui revient de constater que loin de se relever de ses faiblesses pour l’instant, notre Justice va encore mal, s’invitant sur les bancs des accusés à la grande incompréhension et désolation de notre peuple

Chaque jour dans tous les coins du pays, le peuple assiste abasourdi scandaleusement à des actes ou comportement des certains acteurs judiciaires ainsi qu’à des actions ou décisions judiciaires à la limite du hasard et de la théâtralisation de celle-ci, creusant davantage la méfiance devenue légendaire entre le peuple la justice.

Au regard des dysfonctionnements relevés tant pour ce qui concerne la Justice pénale, la Justice civile ou administrative qui sont la voie qui mène à la Justice est assimilée à tort ou à raison à un véritable chemin de la croix.

Dans cet environnement, le Conseil supérieur de la magistrature devrait se mobiliser pour relever efficacement les défis de la régulation administrative et disciplinaire de la magistrature ; c’est une interpellation du président de la République.

Le Président de la République entend aussi y veiller dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, car face à une telle situation, c’est lui qui devient pour la population en danger et désespérée, comptable ou coupable de cette inaction ou de l’action désarticulées de la Justice. Sans enfreindre à l’indépendance constitutionnelle du pouvoir judiciaire qui bien plus qu’un droit exclusif pour le magistrat, est une garantie reconnue pour les justifiables d’avoir une Justice impartiale.

Le Président Président de la République a chargé la ministre d’État ministre la Justice et garde de sceaux, Rose Mutombo de travailler avec le Conseil supérieur de la magistrature en activant la passerelle légale du cas de concertation prévue à l’article 17 du règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature, afin de proposer une série de pistes de solutions rapides.

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