Rwanda : Human Rights Watch accuse les autorités de répression extraterritoriale

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé mardi les autorités rwandaises d’être responsables de meurtres, passages à tabac et enlèvements de dissidents à l’étranger, et appelé la communauté internationale à lutter contre cette “répression extraterritoriale”.

Selon HRW, le Front patriotique rwandais (FPR), le parti au pouvoir, a “répondu avec force et souvent de manière violente aux critiques, déployant une série de mesures pour lutter contre les opposants réels ou présumés”.

L’ONG a documenté plus d’une dizaine de cas de meurtres, d’enlèvements, de disparitions forcées et d’agressions physiques visant des Rwandais installés à l’étranger.

Parmi les victimes, Seleman Masiya, un homme d’affaires et footballeur, qui a été tué à son domicile au Mozambique en juillet 2022. HRW affirme qu’il avait été menacé par les autorités rwandaises pour qu’il cesse son activisme.

Contactée par l’AFP, la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a démenti ces accusations, affirmant que HRW “continue de présenter une image déformée du Rwanda qui n’existe que dans leur imagination”.

HRW déplore que la communauté internationale ait “détourné le regard” sur ces violations des droits humains. L’ONG appelle les gouvernements à prendre des mesures pour lutter contre la répression extraterritoriale du Rwanda.

Avec AFP

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